Les camps de fraternité

Dans l’ancien temps, les camps de fraternité faisaient partie des exigences académiques pour tous les pratiquants de Kung-fu. De nos jours, les camps de fraternité ont été instaurés pour stimuler le sentiment d’appartenance et créer des liens de solidarité entre les pratiquants.

Théoriquement, les camps devraient être organisés durant les deux saisons fortes de l’année : l’hiver et l’été. Faute de moyens, l’Académie se contente de choisir l’une ou l’autre de ces saisons. Comme pour la plupart des événements, le camp de fraternité convie non seulement les pratiquants mais aussi les membres de la famille, car il s’agit d’un précieux moment de repos où on délaisse derrière nous la vie tumultueuse des centres urbains.

Contrairement aux autres événements qui durent le temps d’une journée ou une demi-journée, les camps de fraternité durent toute une fin de semaine. Tous les repas y sont servis et l’hébergement est adéquat pour tout le monde.

Les camps de fraternité comportent une variante selon la planification des Maîtres. Ils peuvent alors se transformer en camp d’humilité ou en camp de retour aux sources. À cet égard, les camps d’humilité consiste à un entraînement rigoureux et ferme sous la direction d’une équipe d’instructeurs ou de Maîtres. Tandis que le camp de retour aux sources permet aux pratiquants et pratiquantes, soit de renouer avec leur passé ou de découvrir les rudiments de la vie de village d’antan, sans eau courante ni éléctricité, ni cuisinière.